Rapports de Human Rights Watch

VI. Enfants soldats

Les enfants sont particulièrement vulnérables au recrutement militaire et au déploiement dans les situations de combat du fait de leur immaturité physique et émotionnelle. Ils sont facilement manipulés et peuvent être entraînés dans une violence qu’ils sont souvent trop jeunes pour rejeter ou pour comprendre. Les enfants deviennent plus facilement enfants soldats s’ils sont pauvres, séparés de leurs familles, déplacés loin de leurs maisons, s’ils vivent dans une zone de combat, ou ont un accès limité à l’éducation. On estime que sur à peu près trois enfants soldats au Congo, l’un est une fille.119 Toutes les parties au conflit au Nord-Kivu ont utilisé des enfants pour servir militairement.

Quand le gouvernement congolais a commencé à travailler à la création d’une armée nationale intégrée, les travailleurs congolais et internationaux ont, entre 2003 et 2006, identifié et libéré environ 30 000 enfants se trouvant dans les rangs des unités militaires régulières tout comme dans d’autres groupes armés, et les ont rendus à la vie civile. A peine plus de 1400 enfants ont été retirés des rangs au Nord-Kivu de juin 2006 à mai 2007.120

Le processus de mixage ne prévoyait pas de dispositions pour la démobilisation des combattants ou la libération d’enfants.  A la suite du plaidoyer intense de la MONUC et d’autres organisations de protection de l’enfant, dont un échange de courriers entre le commandant des forces de la MONUC et le chef d’état-major des forces armées congolaises alors en fonction, le Général de division Kisempia Sungilanga Lombe, un ordre a finalement été donné pour arrêter l’utilisation illégale d’enfants dans les brigades mixées. 121  Les agences de protection de l’enfant ont identifié 223 enfants potentiels dans les trois premières brigades mixées d’où elles ont pu libérer en fin de compte 154 enfants de l’environnement militaire.122   A mai 2007, on estimait encore à au moins 300 les enfants soldats devant être en activité au Nord-Kivu, dont certains n’avaient pas plus de 13 ans.123 Les enfants servant dans les brigades mixées ont été déployés dans les opérations militaires de début 2007 contre les FDLR et peut-être contre d’autres combattants armés, par exemple les groupes locaux connus communément sous le nom de Maï Maï.124

Dans un rapport au Conseil de sécurité de l’ONU en juin 2007, le Secrétaire général a déclaré que le recours aux enfants soldats était toujours un problème au Congo, et il a constaté avec préoccupation l’augmentation du recrutement des enfants au Congo et au Rwanda pour servir dans les unités de Nkunda au début 2007. Il a pressé le Rwanda d’agir immédiatement pour stopper le recrutement d’enfants pour le service militaire. Il a remarqué que les « commandants fidèles à Nkunda »125  et Nkunda lui-même faisaient activement obstruction aux efforts pour retirer les enfants des rangs militaires.126 Il a appelé à l’arrestation de Nkunda et autres individus impliqués dans le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats, et il a demandé à la MONUC d’aider les autorités congolaises à effectuer ces arrestations, si nécessaire.127

Recrutement

La constatation par le Secrétaire général de la présence d’enfants dans les brigades mixées a confirmé de nombreux rapports de travailleurs de la protection de l’enfant avant et pendant 2006 et 2007.128 En décembre 2006, par exemple, deux enfants ont dit qu’ils avaient été recrutés par le Major Baudouin de la 81ème brigade, dont on dit qu’il est proche de Nkunda.129

Comme signalé plus tôt (voir chapitre IV, « Mixage »), au début 2007 des recruteurs pour les unités de Nkunda ont redoublé d’efforts pour trouver de nouvelles recrues, enfants aussi bien qu’adultes, au Congo et au Rwanda. Parmi 27 enfants retirés des brigades mixées à fin mai 2007, les travailleurs de l’ONU ont compté 11 enfants congolais recrutés dans des camps de réfugiés au Rwanda et 16 enfants rwandais, dont 13 recrutés au Rwanda et trois recrutés au Congo.130

D’après des enfants qui se sont enfuis ou qui ont été retirés des rangs de Nkunda, les recrues étaient recherchées au Congo en territoire de Masisi, dans la ville de Bunagana, et à Buhambwe, une communauté de personnes revenues au Congo après avoir été réfugiées au Rwanda.131

Au Rwanda, des adultes et des enfants ont été recrutés parmi les réfugiés congolais hébergés dans deux camps supervisés par l’UNHCR à Kiziba et Byumba, ainsi que dans des villes voisines. Un groupe connu sous le nom d’Association des jeunes réfugiés congolais, créé à la mi-2006 et actif dans les camps, a encouragé activement  les enfants réfugiés congolais à retourner au Congo. Certains de ces enfants, comme les adultes rwandais recrutés à l’extérieur des camps, croyaient qu’ils allaient au Nord-Kivu pour occuper des emplois civils bien payés.132 Dans un cas signalé par la MONUC, deux garçons, de 14 et 16 ans, ont été recrutés en janvier 2007 par l’Association des jeunes réfugiés congolais, et avec neuf autres enfants et 17 adultes, ont entrepris la marche vers le Congo. En route, deux recrues adultes sont mortes et ces deux garçons, effrayés par l’incident, se sont enfuis pour se mettre sous la protection d’une unité de la MONUC.133

L’UNHCR, au courant du recrutement d’adultes et d’enfants dans les camps de réfugiés au Rwanda pour servir dans les rangs militaires au Congo, a soulevé la question auprès du Président Paul Kagame du Rwanda en mars 2006.134 L’UNHCR a de nouveau soulevé la question du recrutement des enfants dans une lettre aux autorités rwandaises en avril 2007, en mentionnant spécifiquement les cas d’enfants recrutés dans les camps pour rejoindre les forces de Nkunda au Nord-Kivu.135 A mai 2007,  12 enfants au moins recrutés en 2006 et début 2007, étaient retournés dans les camps avec l’assistance d’agences de la protection de l’enfant, et avaient été réunis avec leurs familles, ce qui apportait une preuve claire du fait qu’il y avait bien eu un recrutement.136

Quand Human Rights Watch et d’autres ont publiquement soulevé la question en avril 2007, les autorités ont rejeté l’allégation selon laquelle des enfants étaient recrutés au Rwanda pour servir dans des forces militaires au Congo. Commentant un communiqué de presse de Human Rights Watch sur ce sujet, le Président Kagame aurait dit aux journalistes : « Certaines de ces organisations semblent échafauder des rapports sur le Rwanda après avoir probablement consommé des drogues. Il n’y a rien de sensé dans ce que disent ces gens-là sur le Rwanda. »137

Malgré ces dénégations, des fonctionnaires rwandais ont accepté de visiter les camps de réfugiés en deux occasions, en mai et en juin, avec des fonctionnaires de l’UNHCR. Au cours de l’une de ces visites, le fonctionnaire rwandais a déclaré à une assemblée de réfugiés que le recrutement militaire dans les camps était illégal.  Des diplomates à Kigali, qui ont fait part de leurs inquiétudes à des fonctionnaires rwandais au sujet de ce recrutement, ont été informés en privé que ce recrutement pouvait se produire, mais qu’il était « difficile à contrôler. »138  A la fin juillet, l’UNHCR et le gouvernement rwandais avaient conclu un plan pour améliorer les systèmes de contrôle dans les camps et pour avertir les réfugiés des dangers du recrutement. 139 

Avec la reprise des combats en août 2007, d’autres enfants ont été recrutés pour servir dans les rangs militaires. En septembre, l’UNICEF a fait état du recrutement forcé de dizaines d’enfants dans des parties du Nord-Kivu, mais quant à savoir quels groupes pratiquaient ce recrutement, cela n’était pas clair.140

Obstruction au retrait des enfants astreints à un service militaire

La campagne nationale de réorganisation et de démobilisation, mentionnée ci-dessus, s’est trouvée à court de fonds en 2007, ce qui a ralenti considérablement les efforts pour retirer les enfants des rangs militaires.141 Malgré ce contexte généralement défavorable partout ailleurs au Congo, le processus de mixage au Nord-Kivu aurait dû cependant offrir une opportunité d’identifier les enfants et de les retirer du service militaire, et de garantir qu’ils ne soient pas simplement transférés des unités existantes aux brigades mixées nouvellement créées. Mais du fait que les fonctionnaires chargés du processus ont omis de vérifier l’âge des candidats avec rigueur, et parce que certains des officiers affiliés à Nkunda ont fait obstruction au retrait de ceux qui étaient identifiés, relativement peu d’enfants ont été réellement retirés des rangs. De plus, comme mentionné ci-dessus, les partisans de Nkunda voyaient le processus de mixage comme une opportunité de gonfler leurs rangs avec de nouvelles recrues, dont beaucoup étaient des enfants.

Les officiers militaires et les chefs des bandes armées ont depuis longtemps opposé une résistance aux tentatives pour identifier les enfants et les retirer des rangs, surtout parce qu’ils trouvent les enfants utiles, dans les situations de combat entre autres.

En plusieurs occasions, des officiers affiliés à Nkunda ont utilisé la force pour empêcher le retrait des enfants de leurs rangs, ou pour essayer de les récupérer pour servir à nouveau dans leurs rangs une fois qu’ils avaient été libérés. En juin 2006, des soldats sous le commandement de Nkunda ont pris en embuscade un minibus transportant des enfants soldats récemment démobilisés. Ils en ont d’abord pris quelques uns en otages pour tenter de les persuader de revenir servir dans leurs rangs. Après que les otages ont été libérés et envoyés à Goma, des soldats de la 83ème brigade ont enlevé deux des enfants et leur ont offert à chacun 20 $ US et une promotion pour rejoindre l’armée.142

Le 26 juillet 2006, des soldats de la 81ème brigade sous le commandement de Nkunda ont tué Alphonse Batibwira, un agent d’une ONG s’occupant de la protection de l’enfant à Kibaki, Masisi, alors qu’il s’employait à retirer des enfants du service militaire.143 A la suite d’une enquête, le Général Kisempia a lancé un mandat d’arrêt le 30 janvier 2007 contre le Capitaine Gaston, un officier de la 81ème brigade, mais aucune action n’a été entreprise et le Capitaine Gaston est toujours en liberté.144

Le 22 mars 2007, le commandant de la brigade Bravo, le Colonel Makenga, a essayé d’empêcher par la force des travailleurs de la protection de l’enfant d’emmener huit enfants hors du camp militaire de Kitchanga. Selon des témoins, il a traîné six enfants hors du véhicule du travailleur de la protection de l’enfant et il a battu deux autres enfants qui résistaient à ses tentatives pour les faire sortir. Le Colonel Makenga a traité les travailleurs de la protection de l’enfant de « chiens » et il a menacé de les battre aussi. Trois des six enfants qu’il avait repris ont réussi plus tard à s’échapper et ont trouvé refuge auprès de soldats des forces de maintien de la paix des Nations Unies ; les trois autres étaient toujours portés disparus au moment de la rédaction de ce rapport.145

Dans une autre occasion, des officiers des brigades mixées ont empêché des travailleurs de la protection de l’enfant de vérifier l’âge des candidats au mixage qui semblaient avoir moins de 18 ans. Selon un membre du personnel d’une ONG congolaise s’occupant de la protection de l’enfant, les travailleurs de l’UNICEF ont été interrompus dans leur travail et « presque pris en otages. » Il a aussi entendu un officier militaire suggérer à un enfant qui venait juste de dire qu’il avait 14 ans, de dire qu’en réalité il en avait 20.  Sur les 85 enfants identifiés ce jour-là, aucun n’a été retiré immédiatement du service militaire.146

Dans le cadre de leur tentative pour conserver les enfants à leur service, certains des anciens officiers de Nkunda ont caché des combattants trop jeunes aux travailleurs de la protection de l’enfant dans les camps d’Itebero et Kabati, Masisi. Trois enfants qui se sont échappés de Kabati et sont venus se mettre sous la protection de la MONUC ont dit au personnel de la MONUC que le Colonel Baudouin (commandant en second de la brigade Charlie) avait donné des ordres pour qu’on les cache.147 Un autre enfant, âgé de 17 ans, recruté de force pour le service militaire à l’âge de 14 ans et ayant participé activement au combat à Nyanzale et Rutshuru, a dit à un chercheur de Human Rights Watch qu’il avait été transporté dans un camion de l’armée jusqu’au camp militaire de Nkunda, après avoir été enregistré pour le processus de mixage à Mweso. Il a expliqué :

On nous gardait à Itebero, près de Kirolirwe. Nous étions 50 là, dont beaucoup étaient plus jeunes que moi. Il y avait deux garçons très jeunes. A Itebero, notre chef était l’Adjudant Amisi. Nous ne mangions que du maïs et un peu de lait. Nous nous entraînions, nous faisions des exercices de marche. Nous avions tous des armes.

On nous gardait dans le même camp que Nkunda. Nous étions toujours avec lui, nous devions même nettoyer sa chambre. Nkunda parlait avec nous, et il nous encourageait, et il nous disait de continuer à nous entraîner jusqu’à ce que nous devenions adultes. Il nous a dit de nous cacher quand la MONUC est venue : la MONUC est venue deux fois, et on nous cachait dans la brousse. La MONUC est venue parler avec Nkunda.148

Après avoir reçu un jour un salaire de 5$, cet enfant et un autre ont dit qu’ils allaient acheter du savon, mais ils se sont réfugiés auprès d’une ONG congolaise à Kitchanga, dont les membres ont remis les enfants à la MONUC.149

L’armée congolaise donne l’ordre de retirer les enfants des rangs

Avec l’attention internationale croissante portée au problème des enfants soldats, le Général Kisempia, alors chef d’état-major des FARDC, le Général Gabriel Amisi, commandant des forces terrestres, le Général John Numbi, alors commandant des forces aériennes, et le Général Ngizo Siatilo Louis, alors commandant de la 8ème région militaire, ont informé, le 14 février 2007, tous les officiers des brigades mixées qu’ils seraient tenus pour responsables en cas de poursuite de l’utilisation d’enfants pour servir dans l’armée, et que la présence d’enfants dans leurs rangs était illégale.150

L’ordre n’a pas été largement obéi. Lors d’une conférence de presse le 11 avril, laMONUC a exhorté les commandants de brigades à respecter le droit national et international, ainsi que les ordres de leurs officiers supérieurs concernant la démobilisation des enfants. A la fin du mois de mai, 154 enfants avaient été libérés des brigades mixées, mais des travailleurs de la protection de l’enfant avaient connaissance d’au moins 200 autres enfants se trouvant encore dans les rangs de Nkunda.151 De plus, des sources de l’ONU ont déclaré que des enfants étaient encore recrutés pendant le mois de mai.

Enfants combattants dans des groupes armés

D’autres groupes armés actifs au Nord-Kivu sont connus pour utiliser encore des enfants comme combattants, mais il n’y a pas de chiffres fiables sur leur nombre. Ceux qui arrivent à s’enfuir donnent parfois des informations sur le nombre d’enfants et sur les conditions dans lesquelles ils servent, mais ces informations sont bien sûr partielles.  Par exemple, le 13 mai 2007, l’armée congolaise a arrêté un garçon de 11 ans qui prétendait avoir été un chef dans une milice locale de Maï Maï opérant dans la zone de Virundo au Nord-Kivu. Le garçon a affirmé que 100 autres enfants étaient présents dans ce groupe.152  Six autres garçons, ayant de 14 à 17 ans, ont échappé à un autre groupe de Maï Maï en février. Ils se sont échappés après que les Maï Maï  aient eu un accrochage avec des brigades de l’armée congolaise, et ils ont trouvé refuge auprès des forces de la MONUC basées à Kiwanja.153

Les FDLR ont aussi continué à recruter, enlever et utiliser des enfants dans leurs rangs.  Un garçon rwandais de 15 ans, qui s’est enfui des FDLR en mars, après avoir participé à des combats contre la brigade Bravo au Rutshuru, a dit aux travailleurs de l’ONU qu’il y avait cinq autres enfants dans son groupe.154  Le Secrétaire général de l’ONU a expliqué dans son rapport d’octobre 2006 sur les enfants dans les conflits armés que les FDLR s’étaient rendu coupables d’enlèvements d’enfants dans le but de les utiliser dans leurs rangs.155  Le Secrétaire général avait déjà signalé les FDLR dans ses rapports de 2002, 2003, 2005 et 2006 comme un groupe  pratiquant le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats, en violation des règles  internationales.156

Les enfants qui ont réussi à échapper aux groupes armés ont dû parfois faire face à de nouvelles exactions de la part des soldats de l’armée congolaise, qui battent, détiennent, harcèlent ou menacent de toute autre façon les enfants démobilisés d’autres groupes armés, en vue d’obtenir d’eux des informations. Dans un cas signalé à Human Rights Watch en juillet 2007, deux jeunes garçons qui s’étaient récemment échappés des rangs de Nkunda, ont été détenus pendant des semaines dans une prison militaire près de Goma, où ils auraient été battus pour leur soutirer des informations sur les forces de Nkunda.157 




119 UNICEF, “Child Alert Democratic Republic of Congo: Martin Bell Reports on Children Caught in War,” Juillet 2006, http://www.unicef.org/childalert/drc/content/Child_Alert_DRC_en.pdf (consulté le 28 août 2007), p. 4.

120 Conseil de sécurité de l’ONU, Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo, S/2007/391, 28 juin 2007, paras 54, 57. Les chiffres sur les enfants libérés des rangs au Nord-Kivu pour toute la période 2003-06 ne sont pas disponibles.

121 Télégramme du chef d’état-major des FARDC, le Général de division. Kisempia Sungilanga Lombe, le commandant des forces terrestres, le Général Gabriel Amisi, commandant de l’armée de l’air, le Général Jean Numbi, et le commandant de la 8ème Région militaire, le Général Ngizo Siatilo Louis, à tous les commandants de brigade des brigades mixées, 14 février 2007, document consulté par un chercheur de Human Rights Watch.

122 Ibid., Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo, para 56.

123 Entretien de Human Rights Watch avec un fonctionnaire de la MONUC chargé de la protection de l’enfant (identité non divulguée), Goma, 10 mai 2007.

124 Les communautés locales ont organisé des groupes de combattants, connus sous le nom de Maï Maï, pour se défendre contre les forces militaires qui les menaçaient pendant les guerres du Congo. Depuis la fin de la deuxième guerre, certains groupes de combattants ont été intégrés dans l’armée nationale, mais d’autres continuent à fonctionner de façon autonome, parfois en s’en prenant aux communautés voisines.

125 Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo, 2007, para 22.

126 Ibid.,  paras 22, 23, 29, 74.

127 Ibid.,  para. 72.

128 Entretien de Human Rights Watch avec un travailleur de la protection de l’enfant (identité non divulguée), Goma, 7 février 2007.

129 Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo, 2007, para. 23.

130 Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo, 2007, para. 22.

131 Ibid., para. 23.

132 Entretiens de Human Rights Watch avec un fonctionnaire de la MONUC chargé de la protection de l’enfant (identité non divulguée), Goma, 7 août  2006 , et avec un fonctionnaire chargé de la protection de l’enfant (identité non divulguée), Kigali, 25 juillet 2007..

133 Rapport de la MONUC sur la protection de l’enfant consulté par Human Rights Watch, février 2007.

134 Entretien de Human Rights Watch avec un fonctionnaire de l’UNHCR (identité non divulguée), Kigali, 12 février 2007.

135 Lettre d’Annette Rita Nyekan, représentante de l’UNHCR, Kigali, à Mr. Balikana Augene, Secrétaire général, MINALOC, Kigali, 4 avril 2007.

136 Entretien de Human Rights Watch avec un fonctionnaire de la protection de l’enfant, (identité non divulguée), Kigali, 25 juillet 2007.

137 “Kagame Castigates Human Rights Watch,” Rwanda News Agency, 20 avril 2007, http://www.rwandagateway.org/article.php3?id_article=5169 (consulté le 7 juin 2007).

138 Entretien de Human Rights Watch avec des diplomates étrangers, Kigali, 24 et 26 juillet 2007.

139 Entretien de Human Rights Watch avec un représentant de l’UNHCR (identité non divulguée), Kigali, 25 juillet 2007.

140 “Fighting in DR Congo exposes children to forced recruitment, exploitation – UN”, UN News, 19 septembre 2007, http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=23860&Cr=dr&Cr1=congo (consulté le 27 septembre 2007).

141 Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo, 2007, para. 54..

142 Ibid.,  para. 28. Entretien de Human Rights Watch avec un fonctionnaire de la MONUC chargé de la protection de l’enfant (identité non divulguée), Goma, 7 août 2006.  

143 MONUC, “Human Rights Weekly Assessment 22 – 28 July, 2006,” 30 juillet 2006. 

144 Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo  2007, para. 18.

145 Entretiens de Human Rights Watch avec des fonctionnaires de la protection de l’enfant (identités non divulguées), avril-mai 2007.  Voir aussi , Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo 2007 para. 28.; et “République Démocratique du Congo : L’armée doit arrêter l’utilisation d’enfants soldats,” Communiqué de presse de Human Rights Watch, 19 avril 2007, http://hrw.org/french/docs/2007/04/19/congo15733.htm

146 Entretien de Human Rights Watch avec un travailleur d’une ONG locale (identité non divulguée), Goma, 1 février 2007.

147 Entretien de Human Rights Watch avec un fonctionnaire de la MONUC chargé de la protection de l’enfant (identité non divulguée), Goma, 8 juin 2007.

148 Entretien de Human Rights Watch avec un ancien enfant soldat (identité non divulguée), Goma, 25 mai 2007.

149 Entretiens de Human Rights Watch avec d’anciens enfants soldats (identités non divulguées), Goma, 25 mai 2007.

150 Télégramme du chef d’état-major des FARDC et des commandants des forces terrestres, des forces aériennes et de la 8ème région militaire à tous les commandants de brigades des brigades mixées, 14 février 2007.

151 Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo, 2007, para. 56.

152 Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo, 2007, para. 33.

153 Rapport de la MONUC relatif à la protection de l’enfant, consulté par Human Rights Watch, février 2007.

154 Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo 2007, para. 31.

155 Conseil de sécurité de l’ONU, Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et les conflits armés,  s/2006/826,  26 octobre 2006.

156 “UN: Security Council Must Punish Users of Child Soldiers,” Communiqué de presse de Human Rights Watch, 27 novembre 2006, http://hrw.org/english/docs/2006/11/27/global14664.htm.  

157 Entretien de Human Rights Watch, travailleur de la protection de l’enfant (identité non divulguée), Goma, juillet 2007. Voir aussi Rapport du Secrétaire général sur les Enfants et le conflit armé en République Démocratique du Congo, 2007, para. 31.